Cet automne et hivers, Jupiter passera entre Les Pléiades et Orion. Belles observations en perspective.
Les Pléiades, dans la constellation du taureau (photo M. Peitsch).
Les Pléiades
L’amas ouvert des Pléiades comporte plus de 1000 étoiles confirmées, dont environ 14 sont visibles à l’œil nu et aux jumelles. Les 9 étoiles les plus brillantes portent les noms des sept sœurs de la mythologie grecque : Astérope, Mérope, Electre, Maia, Taygeta, Céléno et Alcyone, ainsi que de leurs parents Pléioné et Atlas. Elles sont distantes de 341 à 444 années-lumière de la Terre, et donc relativement proches nous. Ces étoiles sont relativement jeunes, très chaude et très lumineuse, et donc bleutées. Autour des étoiles brillantes se trouve des nébuleuses par réflexion bleues qui sont formées de nuages de poussières qui apparaissent en beige quand elles ne sont pas illuminées par une étoile.
Comment les trouver :
Les Pléiades sont un amas ouvert d’étoiles visible à l’œil nu. Elles se lèveront à l’Est vers 22h30 la fin septembre. Puis, elles seront suivies par Jupiter, qui sera l’objet céleste le plus brillant du ciel. L’infographie ci-contre présente leurs positions relatives le 26 octobre vers 22h30. En janvier 2025, Jupiter sera au plus proche des Pléiades.
Jupiter
La planète Jupiter sera l’objet céleste le plus brillant dans le ciel d’automne. Cette planète géante passera entre les Pléiades et Orion cet automne. L’observation de Jupiter aux jumelles permet de distinguer ses quatre lunes les plus brillantes. La plus grande, Ganymède, est plus grande que Mercure et la plus grande lune de notre système solaire, elle est suivie de Callisto, Io et Europa. La lune la plus proche de Jupiter est Io, suivie d’Europa, Ganymède et Callisto. En observant ces lunes aux jumelles au cours de plusieurs nuits, on voit qu’elles se déplacent les unes par rapport aux autres. Ce phénomène a été observé par Galilée en 1609-1610, ce qui lui a permis de les classer comme des satellites de Jupiter.
Il existe une application gratuite (lien) qui permet de suivre la position des lunes de Jupiter en fonction de la date et de l’heure et ainsi de les déterminer.
Nous parlerons de la constellation d’Orion dans notre prochain numéro.