Trois étoiles brillantes pour se repérer dans le ciel d’été
Le triangle d’été est un astérisme*, visible toute la nuit entre juin et août, formé par les étoiles les plus brillantes des constellations de l’Aigle, du Cygne et la Lyre.
Les trois étoiles de cet astérisme sont Altaïr, une des étoiles brillantes les plus proches de notre soleil, Deneb, une étoile plus de 55’000 fois plus brillante que notre soleil, et Vega, la cinquième étoile la plus brillante du ciel nocturne.
Dans l’infographie ci-dessus, les trois étoiles qui forment le Triangle d’été sont indiquées en orange, et les constellations auxquelles elles appartiennent en bleu. Pour s’orienter il faut tenir l’image au-dessus de votre tête en orientant le haut de l’image vers le nord. Les deux petites constellations (le Petit Renard et la Flèche) indiquées en vert, s’inscrivent dans le triangle.
Le Petit Renard est une constellation décrite par l’astronome Johannes Hevelius au 17ème siècle. Elle contient la nébuleuse de l’Haltère (ci-dessus) décrite par Charles Messier en 1764. Cette nébuleuse planétaire est visible avec de très bonnes jumelles dans un ciel très sombre.
La flèche est une petite constellation déjà décrite dans l’antiquité, faisant parti des 48 constellations de Ptolémée.
La constellation de l’Aigle, décrite par les Grecques dès le 3ème siècle avant notre ère, s’étant au sud-ouest de l’étoile Altaïr et est proche de l’équateur céleste. Elle se reconnaît par l’alignement de trois étoiles dont Altaïr est le centre. Cet alignement forme la « tête » de l’aigle. Cette constellation comporte également de très belle nébuleuses planétaires (voir supplément web) et des amas d’étoiles.
Ci-dessus, une image the Sh2-71, une nébuleuse planétaire complexe dans la constellation de l’Aigle. Elle se trouve à 3260 AL de la Terre.
En juillet nous consacrerons un article à la constellation du Cygne qui présente un grand nombre d’objets célestes.
* En astronomie, un astérisme est une figure remarquable dessinée par des étoiles particulièrement brillantes. C’est souvent sur la base d’astérismes que les civilisations ont imaginé leurs constellations, bien qu’un astérisme puisse aussi bien former une partie d’une constellation qu’être constitué d’étoiles appartenant à plusieurs constellations différentes.